Je suis dans les nuages, je pense qu’à ma vie ôtée,
Avant de m’écraser, j’veux que le futur me laisse piloter,
Tôt les turbulences, et c’est rare qu’elle arrive pile à temps,
J’essaie de réagir, pas me laisser faire comme une fille latée.
C’est vrai que c’est laid, dès le décollage, le destin est scellé,
Est-ce les, hélices, qui déjà ont cessé d’espérer ?
Car la vie laisse périr, ceux qu’elle a pourtant, portés,
Elle allège leur malheur, en échange, le vent les a emporté.
La vie est mûre, mais enfermée en moi, elle a pourri,
Car l’émir, de mes pensées, est la mort et je suis sa souris,
Je subis, un tas d’expériences, mais afin de s’assurer,
Que je résiste, elle dose précisément des substances censurées.
Par chacun, car se confier est une conversation à sens unique,
Mon âme est morte au combat, je continue d’enfiler la tunique,
Si la vie d’étale, rit, c’est qu’il est clair qu’la mort t’adule,
Je viens d’Italie, debout, mais découpé, comme la mortadelle.
Comme toi, à la vie, je n’ai pas choisi d’appartenir,
Mais au bord du gouffre, que faire à part tenir ?
Elle est lourde, serais-je libre quand elle m’aura affranchi ?
Le fond m’attend, et ce n’est pas qu’une barrière à franchir.
A vrai dire, je pense qu’à la fin, le néon se fait néant,
Sa lumière ébloui, mais elle cesse dès qu’elle peut, style fainéant,
Mais néanmoins, la vie et moi, on se sera tout dit,
J’voulais un beau logement, elle m’a enfermé dans un taudis...
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