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 Itw Médine, 09/11/07

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winy
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MessageSujet: Itw Médine, 09/11/07   Itw Médine, 09/11/07 EmptyVen 11 Jan - 13:19

Interview de Médine

W : Médine tu viens du Havre, tu rappes depuis 1995, présente-toi en quelques mots.

Je m’appelle Médine, j’ai 24 ans, Médine c’est mon vrai prénom contrairement à ce que beaucoup veulent faire croire, j’ai sorti 3 disques : les deux premiers se sont des albums, le premier s’intitule « 11 Septembre, récit du onzième jour », le second « Jihad, le plus grand combat est contre soi-même », le dernier en date n’est pas un album mais un hors série « Table d’écoute », 10 titres inédits voilà à quelques choses près à quoi ressemble ma discographie, bien sur j’ai pas parlé des albums avec la Boussole mais il faut les compter aussi.


B : C’est ta première tournée nationale, comment ça se passe pour le moment ?

Pour l’instant, en terme de réception du public ça se passe très bien, on est très bien accueilli, le public est très diversifié, on s’attendait sincèrement à autre chose et vraiment ça se passe très bien. Maintenant ce qu’il faut comprendre c’est que cette tournée n’est que l’arbre qui cache la forêt , derrière on va mettre en œuvre tout les moyens possible pour pouvoir toujours apporter des « spectacles » de qualité, je dis bien des spectacles et non pas des concerts de rap, parce que le but n’étant pas de donner un couplet sur scène sur une instrumentale quelconque, nan on veut que les gens repartent de nos concerts avec du texte, du visuel et pourquoi pas avec des ambitions.

H : maintenant que tu es reconnu dans le rap, as-tu l’impression d’être influent ?

Pas dans le milieu du rap, parce que les rappeurs ont tous à peu près leurs délires, leur façon d’écrire, leurs orientations d’écriture, maintenant si demain on vient me voir et on me dit aujourd’hui je suis devenu rappeur grâce à toi etc.…je pense que je m’étonnerai parce que c’était pas forcément dans mon but de créer des vocations de rappeurs, mon but étant de créer des vocations de personnes conscientes.

W : Pour en revenir à la tournée, pourquoi avoir choisi de la faire maintenant après avoir sorti deux albums solos et un hors série sans aucune tournée ?

Parce que pendant 4 ans j’ai cessé la scène tout simplement pour me consacrer uniquement à l’écriture, ça c’est l’une des premières raisons et j’ai aussi besoin de spirituellement de me retirer pour ma propre personne, une question privée. J’ai choisi d’arrêter la scène au profit de l’écriture parce que mon écriture comme vous vous en doutez certainement nécessite une grande documentation, un grand approfondissement, on ne peut pas écrire des textes entre deux concerts, maintenant que j’ai un petit peu pris le pas, je sais comment construire mes textes, j’ai un petit peu pris de la bouteille comme on dit, j’ai décidé donc de repartir sur scène sachant que je voulais vraiment faire découvrir aux gens qui ne me connaissaient pas encore et même à ceux qui me connaissaient de donner un autre aspect de mes album sur scène, c’est une autre envergure, on redécouvre des morceaux, on en découvre tout simplement certain, le but c’est de toujours martelé le message, martelé plutôt que de simplement le dire !


H : Récemment on t’a entendu sur l’album de Bakar dans le morceau « Les gens comme eux », y’a un parallèle entre eux et nous, peux-tu nous dire qui c’est eux et qui c’est nous ?

C’est vrai que ça peut paraître démago de dire, il y’a les gens comme eux et il y’a les gens comme nous ! Contrairement à ce que le clip version hardcore a montré les gens comme eux ne sont pas les grandes écoles HEC, je suis en train de te dire que je ne suis pas forcément d’accord avec « les gens comme eux » que l’équipe de Kilomètre a décidé de montrer dans le clip, j’ai pas eu de droit de regard par rapport à ça et en voyant la version définitive ça m’a un peu gêné parce que j’ai des amis qui sont de ces écoles. C’est pas du tout ces gens là qui sont visé, les gens comme eux, c’est les institutions, les gens qui tombent dans l’étiquette de la stigmatisation et c’est toute cette masse qui représente 5 % de la planète qui en gouverne 95 autres %, on le voit très bien aujourd’hui on sait qu’il y a beaucoup d’entreprises qui sont plus puissante que les pays eux-mêmes et c’est eux qui tirent les ficelles de notre époque, donc c’est ces gens là que je vise, c’est eux qui font en sorte qu’il y a des stigmatisations envers la communauté musulmane, c’est eux qui font en sorte que la crevasse de la pauvreté ne se réduit pas mais s’écarte d’avantage. Pour en revenir au clip je me désolidarise de certaines images, non pas de toutes.

W : pour rester un peu dans le même sujet, dans tes interviews tu emploies souvent le terme « communauté », communauté religieuse, sociale et musicale, n’as-tu pas peur que ce mot, que le « communautarisme » soit un facteur de ségrégation, de discrimination, et pour toi existe-t-il vraiment deux mondes totalement opposés ?

Les gens en France aujourd’hui parce qu’on est dans une crise identitaire, ont peur du mot communautarisme, communautaire etc. faut pas avoir peur de ces mots là. Lorsque l’on dit : j’appartiens à cette communauté là, ça ne veut pas dire que je ne peux appartenir à l’autre communauté, je définis simplement la personne par sa discipline primordiale de prédilection, je définis une personne par son origine ethnique et sociale, même cette personne là se définit ainsi donc ça ne veut pas dire que je suis en train de créer des clivages entre les communautés ! Non, je dis simplement qu’il y a telle communauté, telle communauté et telle autre communauté, mais ça ne veut pas dire qu’une personne d’une communauté ne peut pas appartenir aux autres, par exemple moi je fais parti de la communauté musulmane, de la communauté des gens des quartiers populaires, de la communauté sociale du fond de la cuvette, de la communauté. On peut appartenir à plusieurs communautés c’est ce que j’essaie de balancer dans mes textes en parlant de communauté.

H : Mais ne pense-tu pas que ça peut diviser les gens au final plutôt que de les rassembler, on met des gens dans une case mais pense- tu que ces cases soient ouvertes ?

De toute façon les médias, les institutions, font en sortent que tu seras toujours dans cette case là, toujours lorsqu’il y a un acte de terrorisme, on dit que c’est le terroriste musulman, tout de suite tu es stigmatisé, tu as une étiquette forcément de par ton appartenance ethnique, sociale ou religieuse, donc quoi qu’il en soit, tu es dans ces cases là, bah puisque tu veux que je sois dans ces cases là je vais me définir moi-même dans ces cases là en te montrant que j’appartiens aussi à d’autres cases, c’est dans ce sens là que je parle de communauté et non pas dans le sens de « j’appartiens à cette communauté là, toi à celle là » non il n’y a aucune frontière entre nous, mes albums ont des valeurs communes à toutes les communautés et je veux vraiment le faire entendre.

Tiers monde :
Et pour compléter un peu ce qu’il dit, c’est vrai que c’est important aujourd’hui de souligner les origines de chacun comme il a dit et justement faut pas tomber dans le piège de « on est tous pareils, oublier vos histoires, vos racines…maintenant vous n’êtes plus ça, vous êtes Français » moi je pense que c’est une grosse erreur de faire ça, pour moi c’est ce qui est responsable de la crise identitaire qu’il y a maintenant. Je pense qu’il faut que ça commence à l’école, que le noir apprenne l’histoire du blanc, que le blanc apprenne l’histoire du noir et de l’arabe etc. pour que tout le monde puisse se connaître, dans les retranchements et que par exemple quand l’arabe jeûne, le blanc sait pourquoi, le noir sait pourquoi, quand le blanc fait le carême l’arabe sait pourquoi etc. Je pense que c’est important et que c’est aux institutions de souligner ces traits là et dire regarder maintenant la France c’est ça y’a des chinois, des noirs, des arabes … leurs histoires c’est çà, çà, çà.

M :Y’a une phrase importante qui va résumer toutes ces questions de communautarisme, de communauté, tous nos textes, tous nos albums sont écrit à la lumière d’un seul proverbe, c’est un proverbe africain qui dit « si tu ne sais pas où tu vas, regarde plutôt d’où tu viens » et c’est exactement ça que nous voulons véhiculer dans nos textes, on parle de communauté uniquement par repère, s’identifier à un point de départ pour pouvoir aller plus loin !

B : Ton principal combat que j’ai retenu dans tes 2 premiers albums, dans « apartheid » et dans « Ness & cité » c’est de dépénaliser la communauté musulmane et arabe des préjugés qu’elle subit véhiculer par les médias etc. Est-ce que la société française dans tous ces contrastes, ce n’est pas un combat perdu d’avance ?

Est-ce que tu penses que je devrais me résigner à dire : bon bah puisque maintenant ils pensent tous que je suis un égorgeur de mouton et que j’enferme ma sœur à double tour, je vais rester comme ça dans ma chambre. Bien au contraire, je pense que où est l’importance de mener un combat, c’est quand on pense que tout est perdu. Moi je pense que c’est justement à ce point là qu’il faut prendre les « armes » (lorsque je dis : « armes », il faut bien entendre les mots). Le combat est d’autant plus important lorsque l’on croit qu’il est totalement perdu d’avance que c’est là qu’il est noble à mon gout.


H : La barbe du musulman, elle représente quoi pour toi ? Pour tout musulman ?

Pour tout musulman, je ne pourrais pas te répondre car je ne suis pas dans la peau de tout musulman simplement pour moi, j’vais te dire pourquoi je porte la barbe. Aujourd’hui, c’est identitaire, c'est-à-dire que certes, y’a du religieux mais ça, ça me concerne, mais ce qui est identitaire dans la barbe c’est de se dire, je vis dans une société occidentale, j’y suis né, je veux que vous m’acceptiez avec mon appartenance ethnique, religieuse et sociale et c’est le cas lorsque je porte une barbe, c’est symbolique, dans la tête des gens, c’est le musulman, celui qui vit en orient, au moyen orient, c’est l’arabe qui vient de l’extérieur etc. donc je veux que tu m’accepte comme je suis voilà pourquoi je porte la barbe aujourd’hui de la même façon que les noirs américains portaient la coupe afro à l’époque, c’est la même revendication, de la même façon que les révolutionnaires français portaient le béret, c’est le même style de protestation, ma coupe afro à moi elle est là !

W : Est-ce que ça ne serait pas aussi une sorte de stratégie de promotion, de provocation ?

Les gens disent que je me suis enfermé dans « mon rôle » que je pourrais plus jamais la raser et tout. J’réponds simplement et ça n’a rien avoir avec un contexte musical, tant que je plairais à ma femme comme ça je pense que je ne la raserai pas !
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MessageSujet: Re: Itw Médine, 09/11/07   Itw Médine, 09/11/07 EmptyVen 11 Jan - 13:19

B : Tu as dis tout à l’heure que tu étais en préparation d’Arabians Panthers, les thèmes abordés seront-ils différents où tu continueras dans la même voie ?

Il sera beaucoup plus engagé que les précédents tout simplement parce que ça va crescendo, je dirais même ultra engagé par rapport aux précédents, les thèmes traités passeront d’avantage à l’échelle internationale. On va passer à un niveau supérieur pour tenter de donner des réponses à des questions sur le plan international.

W : Y’aura-t-il un quatrième épisode d’ « Enfant du destin » dans ton nouvel album ?

Oui, ça c’est sur et certain, parce que j’aime bien raconter des histoires, ça c’est la première raison et la deuxième c’est que raconter des histoires parfois à propos de sujets, de conflits douloureux, ça passe beaucoup mieux, c’est moins dure que si je disais « bah voila ce qui se passe en Palestine, les Israéliens ils mettent la misère au Palestiniens.. », non ! Lorsque je raconte « David » dans « 11 septembre » on comprend beaucoup mieux parce que c’est beaucoup plus nuancé, ce n’est pas le méchant contre le gentil!

H : Qu’est-ce que vous pensez de tous les conflits hip hop qu’on peut voir en ce moment ?

Ibrah : Tu parles notamment des clashs qu’il y a eu cet été ?
Si c’est un coup promotionnel, je pense que les gens l’ont bien vu.
Après ce que j’en pense personnellement, c’est que si ils ont des choses à régler qu’ils les règlent entre eux, ils n’ont pas forcément besoin d’y placer sur internet où l’on sait que ce sont surtout des jeunes qui y vont regarder et s’identifier à ces personnes là et donc, risque de refaire la même chose, c’est un peu triste.
Je pense que ça peut dégénérer encore dans quelques temps.

Tiers monde : On va dire que c’est humain les embrouilles. Après par rapport à tout ce qui est vidéo internet etc. faut pas jeter la pierre sur l’artiste, les artistes ont continué vu que le public était demandeur, ça c’est un truc qu’il ne faut pas oublier, rien qu’à voir le nombre de visionnage sur la première vidéo de Rohff, c’était obliger que l’autre réplique. C’est humain d’avoir des embrouilles, tout comme c’est humain de céder à la popularisation du truc. Que ce soit Rohff ou Jean Gabin, ils voient que tout le monde est demandeur, lui c’est un artiste, il a une carrière à gérer, c’est son image, automatiquement ils vont donner à manger aux affamés.

Ibrah : Je dirais aussi que le rap particulièrement c’est une musique de compétition, qui dit compét’ dit affrontement. Aujourd’hui ce que les gens veulent c’est du clash !
C’est l’offre et la demande…

B : Ce genre de clash désert le rap, aussi vis à vis des médias qui se servent de ça pour pointer, une fois de plus, du doigt cette musique comme étant une musique de délinquant etc.

M : On nous enferme aussi dans cette caricature. Le seul reportage fait dernièrement sur le rap à TF1 « La guerre du Rap », ils nous ont enfermés dans ce clivage là et sincèrement ils ont interviewé les mauvaises personnes, pris les mauvaises images.
C’est aussi la faute des institutions musicales et médiatique, qui eux font en sorte que le rap reste une musique marginale parce qu’ils ne veulent pas l’intégré à 20h, en prime time, parce qu’ils ne veulent pas montrer des gros noirs et des gros arabes à leurs enfants !

W : Pour en revenir à ton album, tu as dit lors de la sortie de « Jihad », qu’avec cet album tu allais enfoncer le clou encore plus profondément que pour le précédent, pour celui- çi, veux-tu frapper encore plus fort et est-ce que tu penses toucher un public encore plus large, est-ce ton but ?

M : Ce que je vais faire, c’est ressortir le clou et le retaper encore plus fort, c’est exactement l’image ! Je vais le ressortir et taper plus fort pour que justement il prenne encore plus racine dans la tête des gens à qui je me suis déjà adressés et je veux vraiment avoir un écho encore plus important que pour mes albums précédents, d’où la raison pour laquelle j’ai décidé de travailler en partenariat avec le label Because, parce que Because eux ont une machine encore plus grosse que Din Records, ils vont tenter d’envoyer le message beaucoup plus loin et dans beaucoup plus de foyer, oui c’est l’un des mes objectifs sur « Arabians Panthers ».

W : Ca te semble évident de le rappeler à chaque fois, les gens oublient trop souvent ?
M : C’est vraiment mon but premier, que mon message arrive dans les foyers et surtout qu’il soit compris, comment doit-il être compris ? Pour ça il faut venir aux concerts, il faut essayer de décortiquer les textes, de regarder les interviews… Un album c’est un texte, à ce texte, il y a des commentaires composés, des analyses, des interprétations différentes, donc il faut essayer de prendre l’œuvre dans son ensemble et ne pas prendre une phrase en la sortant de son contexte et dire, regarde ce que t’as dis.

W : Tu as un flow assez narratif, tu fais un vrai travail d’investigation autour de tes morceaux, des recherches, de documentation, quelles sont les grandes étapes pour qu’un morceau comme « Du panshir à Harleem » naisse ?

M : « Du Panshir à Harleem » ça part de deux morceaux différents, un morceau sur Massoud et un morceau sur Malcom X, on a trouver intéressant avec Salsa qui est le gérant du label, qui nous conseille énormément sur la façon de construire les morceaux , on a trouvé intéressant de mettre leurs deux parcours en rapport, le morceau qui est un peu le « corriger » de celui là est le morceau d’Axelle Red et Renaud « Manhattan, Kaboul ». Au début il devait d’ailleurs s’appeler comme ça mais vu que le morceau d’Axelle Red et Renaud s’intitulait déjà comme ça, on a dit non, on va l’intituler autrement, donc voilà pourquoi il s’appelle « Du Panshir à Harlem », qui prenne les quartiers respectifs de chacun des personnages traités dans le morceau. Ce morceau là vient vraiment parce qu’on a envie de parler de personnalités importantes, plutôt que de rabâcher Tony Montana, Ze Pequenio etc. Non, mes leaders à moi, ceux qui ont changés ma vie, ce sont des gens comme Malcom X, en lisant son autobiographie, j’ai complètement changé de façon de voir les choses. Donc je veux faire partager mon émotion aux autres et par le biais de ce morceau, je pense avoir réussi parce que j’ai vu des gens pleurés pendant ce morceau.

H : Tu as fait un morceau dernièrement qui s’appelle « Besoin de résolution », messieurs pour vous, c’est quoi la meilleure résolution que le rap français pourrait prendre ?

M : Question existentielle pour moi !

Tiers monde : c’est vraiment se conscientisé, d’un peu moins rentrer dans des rôles comme disait Médine, c’est vraiment mon souhait dans les 5 années à venir, c’est que le rap fasse machine arrière et passe de la violence au conscient, comme il est passé du conscient au violant !

Ibrah : Besoin que le rap retrouve la sincérité, pas se voiler la face, tu ne parles pas de gun, tu ne sais même pas ce que c’est ! Parle pas de voiture, t’as même pas le permis, parle pas de femme, t’as une mère, t’as des sœurs…la sincérité, parle de ce que tu vis tous les jours, ce que t’endures personnellement, après je pense que le rap ira loin !

M : Moi ce que j’ai à dire, c’est dans le même esprit que ce qu’ils viennent de dire.
Je vais juste préciser en disant que les gens qui maitrisent très bien la technique, la forme, mettent un peu plus de fond dans ce qu’ils racontent et que les gens qui ont que du fond et qui sont vraiment danse sur le plan des thèmes, des textes mettent un peu plus de forme et enjolivent tout ça parce que c’est pas le tout d’avoir quelque chose d’important à dire, faut encore savoir le dire !

W : J’avais posé la question en janvier dernier au groupe « Bouchées Double » à savoir «s’ il devait élire un emcee en tant que président de la république, lequel serait-il et ils avaient répondu sans hésiter toi, Médine, si c’était le cas quel serait ta première action ? Et qui choisirais-tu comme premier ministre ?

M : ah, je ne vais pas être objectif, s’ils ont dis moi, je ne vais pas dire eux (rires) ça serait tombé dans le piège ! Ca peut-être une femme ? Peu importe. A l’heure actuelle, je dirais Keny Arkana, mais ça peut changer.
Si j’étais au pouvoir, la première chose que je ferais, ça serait d’aller voir le ministre de l’éducation, de l’attraper par le colbac, lui dire : « écoute, rajoute dans tes livres d’histoire, ce que nous on a enduré, ce que notre peuple, nos parents ont enduré et dis la vérité plutôt que d’écrire l’histoire encore une fois par « ceux qui ont pendu les héros » comme dirait Ibrah ! L’histoire a été écrite par les vainqueurs, mais par ceux qui ont pendu les héros !


Itw réalisé avec Hedi de l'émission "Blaster 89.8" et Baptiste de l'émission "Du Bon Son Brut Pour Les Truands" (Chaque mercredi de 17 à 18h, Radio Dio 89.5 / www.radiodio.org)
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MessageSujet: Re: Itw Médine, 09/11/07   Itw Médine, 09/11/07 EmptyVen 11 Jan - 13:54

lol une vidéo en stremaing ca peu etre sympas winax aussi Smile
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winy
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MessageSujet: Re: Itw Médine, 09/11/07   Itw Médine, 09/11/07 EmptyVen 11 Jan - 14:22

Ouais c'est sur, ça m'éviterai de devoir tout retranscrire mais pour l'instant ni L'enfant, ni moi n'avons de quoi filmer Sad !

Mais ça viendra!

Jl'ai a l'oral mais ça dure une demie heure Very Happy !
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MessageSujet: Re: Itw Médine, 09/11/07   Itw Médine, 09/11/07 EmptyDim 13 Jan - 22:17

interview video de Medine et Proof sur ce blog : http://dinrecordsvudu31.skyrock.com/ thumright
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MessageSujet: Re: Itw Médine, 09/11/07   Itw Médine, 09/11/07 EmptyLun 14 Jan - 3:41

romain01 a écrit:
interview video de Medine et Proof sur ce blog : http://dinrecordsvudu31.skyrock.com/ thumright

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MessageSujet: Re: Itw Médine, 09/11/07   Itw Médine, 09/11/07 Empty

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