Entre le marteau et l’enclume…

Oui je sais c'est long mais il est super intéressant et important.



Entre le marteau et l’enclume…

La période n’est pas à la fête. Tous les voyants sont au rouge, pas de perspectives de s’en sortir du point de vue du logement, du travail, des discriminations et du reste. Quel que soit le sens par lequel le problème est abordé, aucune solution concrète et viable ne nous est proposée. Consécutivement aux révoltes d’octobre novembre 2005 qui ont secoué nos banlieues, beaucoup d’habitants des quartiers ont pris conscience du poids qu’ils avaient réellement au sein de la société française et compris que la solution se trouvait dans l’investissement du champ politique. De la création d’associations aux inscriptions sur les listes électorales cette prise de conscience et l’intention de peser sur le débat est bien réelle.
Depuis plusieurs décennies les habitants des quartiers populaires, issus de l’immigration ou non ont été rendus responsables de leurs propres maux depuis plusieurs décennies, tout a été orchestré pour qu’ils se bouffent entre eux.
Le chômeur est mis en scène par le discours dominant comme ennemi de l’économie et responsable de sa situation, l’immigré est présenté comme la cause incarnée de ce chômage et de cette misère lui qui est venu de son pays pauvre pour voler le peu que possède le pauvre d'ici. Ce discours, porté par le Front National est repris par quasi toutes les formations politiques.
Durant des années cette masse anonyme ne s’est pas exprimée à grande échelle, et tout à coup elle affiche une volonté de dire son mot sur les problèmes qui minent sa vie quotidienne.
Cela contraste avec la passivité et l’ inculture politique présumées des banlieues, matérialisées par l’abstentionnisme désigné comme principal responsable de la montée du Front National. Ne pas voter, critiquer la classe politique, serait faire le jeu du Front National, à tel point que le 21 avril 2002 est trop souvent présenté comme le résultat de l’addition d’un mode de vie banlieusard, de l'irresponsabilité de ceux qui y habitent, de la non-participation au vote, des « différences » qui alimentent le racisme.
Or aujourd’hui ceux qui ont décidé de prendre leurs responsabilités en faisant entendre une parole escamotée par les politiques et les média s'apprêtent à tomber dans un piège destiné à réduire leur marge de manœuvre.

L'enjeu électoral est majeur : il sera difficile de gagner les voix de ceux qui se mobilisent aujourd'hui après tant d'année de silence imposé avec de simples promesses ou un programme électoral abstrait ou qui n’assure ni participation ni concertation de la population. La solution pour les tenants du système : agiter une fois de plus le spectre du Front National, jouer sur la peur pour masquer leurs vrais objectifs et reprendre la main.
Ce thème est connu, galvaudé presque, mais la nouveauté réside dans la pression médiatique et politique que l’on va mettre pour que, bulletin de vote à l’appui les banlieues prouvent qu’elles sont réfractaires aux idées du Front National.
C’est une nouveauté, mais aujourd’hui c’est possible à faire croire. Après avoir durant des années étés victimes du Front National tant au niveau des idées qu’il a mis sur le devant de la scène politique et réussit à imposer, que des coups parfois meurtriers assénés par ses militants, les habitants des banlieues sont aujourd’hui présentés comme de probables électeurs, voire des alliés politiques du Front National. De « vous faites le jeu du Front National », bientôt l’accusation d’être avec le Front National sera possible. Toute personne qui ne se fondra pas dans le moule d’un des partis pour faire entendre sa voix, la décision d’être autonome politiquement pourra être considérée comme la preuve d’un potentiel alignement sur la politique d’extrême droite. Le voici, le piège : enfermer, réduire la parole et le champ d’action politique de la population en enfermant dans la même case ceux qui ont poussé au racisme et au tout sécuritaire et ceux qui ont subit ce climat.

Comment en est-on arrivé à une telle aberration ?
D’une part, le discours et les idées du Front National sont banalisés tandis que le parti d’extrême droite revoit sa stratégie de communication. D'autre part, les formations politiques classiques ne proposent rien pour sortir la population de la « crise » mais axent leurs programmes et déclarations en fonction du Front National et de ce qu'ils supposent que l'opinion publique en perçoit et en retient.
Car, aussi étonnant que cela puisse être, quand on regarde attentivement les programmes politiques des grandes formations politiques, on se rend compte que leur seul argument de vente convaincant reste de faire barrage au Front National.
L'UMP et le MPF reprennent et appliquent les idées du Front National en expliquant qu'il vaut mieux que ce soit eux qui le fassent car cela reste ainsi du domaine de la démocratie, avec la garantie, ainsi que l'affirmait Eric Raoult lors d'une intervention télévisée, de l’application des idées du FN dans le cadre de la démocratie et surtout la certitude que ce serait fait par des gens sérieux, pas des rêveurs. Le Ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy a lui-même repris et banalisé tous les slogans du Front National comme le tristement célèbre « la France on l’aime ou la quitte » et parlé en des termes aussi méprisants que le leader de l'extrême droite des millions de femmes et d’hommes des quartiers populaires.
Le PS ou l’UDF se présentent quant à eux comme l’ultime rempart face à la barbarie fasciste, dont les idées sont reprises par leurs adversaires politiques. Ils développent insidieusement l’idée que finalement les habitants même des quartiers sont aussi responsables de leur situation en raison de leur mode de vie. Défenseurs autoproclamés des valeurs de la République, luttant contre le communautarisme, l'intégrisme religieux, le racisme, la délinquance, la violence qu’au final les habitants des quartiers incarnent, de par le mode de survie et origines. Ils se veulent garants de la démocratie et de la pacification des banlieues peuplées d'habitants violents et vindicatifs.

De son côté, le Front National a changé complètement sa stratégie de communication :
- affiche présentant une jeune fille au physique qui n’a rien de celui d’un produit du terroir,
- discours à l'attention des habitants des quartiers présentant le Front National comme moins dangereux et agressif que l’actuel Ministre de l’Intérieur,
- Dieudonné invité à la fête des Bleu-Blanc-Rouge et sur Radio Courtoisie, ses amis et soutiens politiques de l’association « La Banlieue s’exprime » qui appellent ouvertement à voter Le Pen...
Sans oublier le discours déjà ancien, mais qui prend une nouvelle dimension dans le contexte actuel, présentant le FN comme un parti propre seul capable de porter la voix de ceux qui se sentent trahis ou abandonnés par tous les partis politiques. En assimilant cet argument comme un lien de parenté avec le ras le bol des trahisons infligées par les politiciens aux plus démunis de la société. Alors qu’il critique les partis politiques sur leur capacité à ne faire que de la propagande et à mentir, le Front National n’est pas en reste. Il tente depuis quelques temps de faire croire que grâce à lui ce sera la « Révolution » et qu’en même temps il est un parti modéré de centre droit. Un peu comme on essaie de nous faire croire qu’on peut se laver les dents avec du chewing-gum, le parti d’extrême-droite tente de ratisser toutes les voix possibles pour tenter un coup de force aux élections. Comme les autres partis, là où il a géré des mairies , des fonds ont été détournés et des abus commis, il n’y a pas eu de changements, sinon une dégradation des conditions de vie des personnes qui vivent dans les zones les plus sinistrées.
Cependant le vrai danger n’est pas seulement là, dans un bon plan de communication : il est peu probable en effet que les personnes qui se sont inscrites en masse sur les listes électorales, et plus largement les banlieues, votent majoritairement pour l’extrême droite. Une campagne d’affichage ne fera pas oublier 30 ans de « France aux français », « Mettez les voiles » ou encore « 3 millions de chômeurs = 3 millions d’immigrés », ni les morts au passage des défilés de la fête de Jeanne d'Arc ou conséquences de collages d’affiches sanglants...
Le véritable danger est que l’on arrive à faire croire que les habitants des quartiers sont des alliés potentiels du Front National. En effet ils sont présentés comme des parasites du système social, dénoncés comme les pires racistes et communautaristes qu'il soit :
- Mohamed Latrèche et son « Parti des Musulmans de France » formation artificielle ne servant qu’à pourrir le débat sur la Palestine en y mêlant systématiquement l’antisémitisme,
- Kemi Seba, (de son vrai nom Stellio Capochichi) et sa « Tribu Ka » (groupuscule prônant les vertus de la pureté de la race noire et au discours antisémite) ont bénéficié ces derniers temps d’une couverture médiatique en totale disproportion avec leur impact véritable auprès des habitants des quartiers.
Qui retrouve-t-on autour de ces personnalités et leurs groupuscules ? Des militants d’extrême droite, adhérents ou non du Front National. Pas seulement des militants de base ou des illuminés, mais des personnalités qui sont chargées de diriger la campagne présidentielle du Front National comme Alain Soral ,et d’autres qui ont été des figures de groupuscules ouvertement racistes et violents comme le GUD, Troisième Voie avec Frédéric Châtillon. Des militants chevronnés et des théoriciens qui encadrent politiquement ces mouvements naissants.
Il est pour le moins surprenant de voir comment le parti politique au pouvoir et son dirigeant Ministre de l’Intérieur sur-médiatisent des groupuscules qui servent les intérêts d’un adversaire politique représentant une menace pour la démocratie. Mais ceci prend tout son sens lorsque l’on découvre des liens troublants entre les uns et les autres : les personnes qui assurent le fondement idéologique de tout ce beau monde appartient au même courant de pensée. Dès les années 80 on trouve dans le staff de Charles Pasqua des noms comme ceux de Bruno Tellenne, frère de Karl Zéro et connu sous le surnom de « Basile de Koch » du groupe « Jalons » que le grand public a pu découvrir dans l’émission « c’est mon choix ». Il appartenait et est toujours membre du Club de l’Horloge (cercle de pensée d’extrême droite chargé d’influencer la classe politique), il a notamment orienté la politique de l’immigration du RPR qui a inauguré à l’époque la méthode des expulsions d’immigrés par vols charters. A cette même époque, Bruno Mégret membre lui aussi du club de l’Horloge est adhérent au RPR.

En dehors de leurs guides idéologiques, l’autre point commun de Kemi Seba, Mohamed Latreche et Dieudonné sont les attaques grossières et répétées contre les juifs qui leur ont valu une renommée médiatique. Lors de la manifestation le 2 décembre 2006 appelée par le « Parti des Musulmans de France » il n’y avait qu’une soixantaine de personnes qui avaient répondu à l’appel, appartenant en quasi-totalité à la « Tribu Ka », au « Parti des Musulmans de France » et à diverses formations d’extrême droite ouvertement racistes. Pourtant les médias ne manquent jamais l’occasion de sur-médiatiser leurs faits et gestes. Tout cela pour deux raisons qui au final se confondent en une seule.
La première c’est de détourner l’attention des problèmes sociaux pour axer le débat sur les dangers du communautrisme.
La seconde c’est de faire croire que tous les habitants de banlieue sont des fascistes et racistes en puissance.
Jusqu’ici même si on pouvait être considéré terroriste, intégriste ou violent en banlieue, il était impossible de faire croire qu’on pouvait y trouver des adorateurs du Troisième Reich, surtout parmi les descendants d’immigrés. Quand Kemi Seba et le PMF manifestent aux côtés de néo-nazis ils rendent cela possible. Dieudonné va au Liban grâce au Front National, et en compagnie de Frédéric Châtillon, se rend sur invitation à la kermesse du FN et ensuite invite à son spectacle le bureau politique de ce parti. En déclarant qu’il vaut mieux travailler avec des racistes intelligents qu’avec des antiracistes bêtes, il rend possible que l’on croie que toutes les personnes qui ont apprécié ses spectacles ou son combat passé contre le Front National sont tous antisémites et futurs électeurs de Jean-Marie Le Pen. Cette stratégie de division de la société sur des critères racistes, va de pair avec la façon dont l’actuelle direction de l’UMP, ( preuve d’une même manière de concevoir la politique et la société ) , a instrumentalisé la parole de la communauté juive ces dernières années à travers l’importance donnée à un organisme comme le CRIJF. Chacun des deux camps mène son troupeau de radicaux qui poussent aux tensions raciales pour détourner la colère accumulée depuis des dizaines d’années dans les quartiers « sensibles » et polariser la vie politique sur le communautarisme tout en le dénonçant. Rien de nouveau sous le soleil, on applique les méthodes de l’Etat colonial qui divise la société en tribus pour ne pas que le peuple se fédère pour lutter contre les injustices sociales.

Une idéologie de mort.
L’idée est de créer des les lignes de fractures entre les personnes qui vivent ensemble de manière à pouvoir les manipuler plus aisément et conforter une domination. Pour ce faire l’extrême droite est allée fédérer les plus racistes de tous horizons sur la question de la Palestine. Cela lui permet de tenter de confisquer le soutien à la cause palestinienne, et surtout de pouvoir mettre un pied, par le biais d’ambassadeurs venus prôner la pureté de la race et la haine des autres, dans des quartiers qui lui sont encore interdits. Bien qu’ils aient décidé d'avancer masqués, en se servant aujourd’hui de personnes auxquelles ceux sur qui ils se sont acharnés durant des années peuvent s’identifier, les penseurs d’extrême droite sont porteurs d’une idéologie de mort construite sur la rage et les frustrations accumulées durant des dizaines d’années dans les « ghettos français ». Le principal acteur de cette stratégie c’est Alain Soral, qui s’est fait connaître lui aussi du grand public dans l’émission « C’est Mon Choix ». Aujourd’hui chargé de la campagne présidentielle du Front National, il s’affirme comme une personne qui a été à gauche. Antisémite, il méprise les habitants des quartiers, «jeunes malades sociaux irresponsables, dont les parents, paysans incultes sont venus ruiner les acquis des ouvriers français », et abhorre les homosexuels. Le fond de sa pensée est que le nationalisme est le seul barrage qui peut tenir pour empêcher le libéralisme de s’imposer en France. Peu importe que la politique économique du Front National soit incohérente et ait des côtés ultra-libéraux, ce qui compte c’est l’attachement à la nation. Cet homme qui se présente comme philosophe, sociologue et écrivain, fait partie d’une nébuleuse étendue et éclectique ayant pour dénominateur commun la mort ou le mépris de l’autre, prenant pour excuse un sens de la provocation ultime, cynique et désespéré lorsque les attaques se font trop précises à leur endroit. On y trouve ainsi Michel Houellebecq, qui n’a pas de mots tendres à l’encontre des arabes et qui fait du blé en vendant des livres qui font la part belle à la pédophilie, ou encore l’écrivain Guillaume Dustan, malade du sida, suicidé en 2005, qui a défendu le "bareback" - le fait d’avoir des rapports sexuels non protégés en se sachant séropositif - la jouissance prise à entraîner quelqu’un dans sa chute.
Dans la sphère politique de Soral, on trouve des idéologues d’extrême droite de toutes tendances, tels Emmanuel Ratier (libraire et éditeur d’ouvrages racistes, théoricien du complot patenté), Anne Kling adhérente du parti d’extrême droite « Alsace d’Abord » (dont Soral a préfacé le dernier ouvrage) et Christian Bouchet (dirigeant de Troisième Voie, puis de Nouvelle Résistance, amateur d’Egyptologie tout comme Kemi Seba). Il y a aussi l’entourage de Dieudonné : Marc Georges (plus connu sous le speudonyme de Marc Robert), Ginette Hess Skandrani, connus pour leurs affinités avec l’extrême droite ou leur racisme. Ce partage des idées racistes ne se limite pas à une proximité de pensée puisque Soral a signé une pétition de soutien à Michel Lajoye , terroriste d’extrême droite, auteur d’attentats racistes à la bombe dans des cafés fréquentés par des maghrébins, condamné à perpétuité et dont l’autobiographie a été post-facée par Christian Bouchet.

Ce qui n'aurait pu être que pathétique en d'autres temps dans le changement de cap de Dieudonné, prend aujourd'hui une dimension dramatique. L'inclination morbide de l'humoriste rejoint l'idéologie de mort d'écrivains poseurs pour servir un parti qu'il a d'abord combattu. Une trahison d’autant plus cruelle, que l’on a encore du mal à réaliser que Dieudonné est passé de l’autre côté et sa crédibilité gagnée dans le combat contre le FN va donner des arguments pour « plomber » les banlieues à ceux qui ne leur veulent pas du bien. C’est une attitude comparable au « bareback » de Dustan, il tente d’emmener avec lui contre leur gré et leurs intérêts ceux qui ont encore confiance en lui ou l’ont apprécié. Et la liste est longue, du PS au FN, de tous ceux qui d’une manière ou d’une autre ne portent pas dans leurs cœurs les habitants des quartiers et pourront profiter du volte-face du comédien pour les manipuler et les stigmatiser encore plus.
Pour inciter au vote FN, les proches de Dieudonné dédouanent le parti d’extrême droite du climat raciste et sécuritaire qui sévit en France depuis 30 ans, tentant d'effacer les meurtres et exactions commis par des militants de ce parti. Un autre de leurs arguments, donné également par certains à l'extrême gauche, étant que si le FN parvient au pouvoir ce sera la Révolution.
Quelle révolution ? Qui va la mener ?
Soral parle de la Révolution Nationale, comme du temps de Pétain ou de Doriot. L’association de soutien à Dieudonné « La Banlieue s’exprime » est quant à elle plus évasive, quand elle se prétend représentative des banlieues sur un plateau de télévision, en expliquant dans une même phrase que tout va exploser mais sans condamner le FN. Il est pourtant clair que si « Révolution » de ce genre il y a, ce sera aux frais des habitants des quartiers, immigrés en première ligne comme toujours, que seront les dégâts.

Bien que le Front National se pose comme opposant au système en place, on se rend compte qu’il n’est simplement que son expression la plus radicale, son intérêt n’étant pas de prendre le pouvoir, parce qu’il serait incapable de l'assumer, ni sur le territoire hexagonal ni sur le plan l'international. Son but est d’usurper le rôle de contestataire en se posant comme unique contrepoids au système, une sorte d’alignement sur la politique américaine post « 11 septembre » : être dans le camp de la République et obéir, ou être un monstre. Aujourd’hui le monstre le plus utilisable est le Front National, ce n’est pas seulement le fait du Front National même s’il se rue sur l’os qu’on lui promet, c’est aussi le choix d’une classe politique conventionnelle qui n’a d’autres ressources que criminaliser et marginaliser politiquement les personnes pour lesquelles elle n’a pas envie d’apporter de réponse. Si le parti d’extrême droite est présenté par les médias en capacité d'investir et de salir toute initiative d’autonomie politiques, y compris celle de personnes issues de l’immigration, la citoyenneté, la liberté d’expression et les tentatives d’organisations politiques autonomes que les habitants des quartiers tentent de conquérir et mettre en place vont être fragilisées. Pris entre le marteau de la condamnation d’alliance au FN, qui va s’abattre à la moindre sortie du rang, et l’enclume d'un système qui écrase, le but est d’empêcher les quartiers de faire entendre la légitimité de leurs revendications. Car la plus grande frayeur des toutes ces formations politiques c’est que les quartiers populaires, qui commencent à s’organiser politiquement, s’imposent comme une force de changement pour une société plus juste.

http://sarcello-gargeois.blogspot.com/2007/02/la-contribution-du-moment-par-rino.html

aucune réaction, aucun avis ?

SpItE a écrit:

aucune réaction, aucun avis ?

Je deprime j'arrive pas a lire ya trop de truc

atend je vais chercher mes ptit lunettes:D

j'voulais l'imprimer, pr le lire comme il faut, a tête reposer, et ss me niquer les yeux sur l'écran.Mais plus d'encre ! lol
Nan nan, cpas une excuse bidon, je suis sérieux ! lol
Bah demain, j'irais en acheter, et on verras ;-)

quand on parle du loup :

http://lyon.novopress.info/?p=2417

avis au vénissians...

[pour les modérateurs : désolé pour le lien vers un site d'extrême-droite (novopress n'est en rien une "agence alternative" c'est juste un énième paravant des fascistes "identitaires", mais c'était pour faire passer l'info qui colle exactement aux sujets abordés dans le texte plus haut. Si jamais vous voulez le faire sauter je comprendrais...]

"iténaire d'un intellectuel"

ouaip c'est surtout un gros naze ce soral, une raclure et un bouffon de première...

up.