Annulation de la relaxe d'un rappeur de "La Rumeur&quot

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Annulation de la relaxe d'un rappeur de "La Rumeur" pour des propos sur la police

Par Eloi ROUYER AFP

PARIS (AFP) - La Cour de cassation a cassé mercredi la relaxe prononcée en faveur de l'un des rappeurs du groupe "La Rumeur", Hamé, poursuivi par le ministère de l'Intérieur pour des propos dénonçant des policiers "assassins".

Le 23 juin 2006, la 11e chambre de la cour d'appel de Paris avait confirmé la relaxe prononcée par le tribunal correctionnel en faveur de Hamé, poursuivi pour des propos publiés en avril 2002 dans un fanzine accompagnant la sortie d'un album de son groupe, à une époque où Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur.

"Les rapports du ministère de l'Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété", avait notamment écrit Mohamed Bourokba, dit Hamé.

Devant le tribunal puis devant la cour d'appel, et encore devant la Cour de cassation, le 26 juin, par la voix de son avocate, Me Claire Waquet, le rappeur avait expliqué que ces propos se référaient aux victimes du 17 octobre 1961 (manifestation d'Algériens violemment réprimée à Paris, NDLR) en passant par le décès emblématique de Malik Oussékine en 1986 jusqu'à des bavures plus récentes.

La chambre criminelle de la Cour de cassation, présidée par Bruno Cotte, a annulé la décision de la cour d'appel.

"En se prononçant ainsi, alors que constitue une diffamation envers une administration publique ne pouvant être justifiée par le caractère outrancier du propos, l'imputation faite aux forces de police de la commission, en toute impunité, de centaines de meurtres de jeunes des banlieues, la cour d'appel a méconnu le sens et la portée du texte susvisé", en l'occurence la loi du 29 juillet 1881 qui régit le droit de la presse, explique la haute juridiction dans sa décision.

La Cour de cassation a renvoyé l'affaire pour qu'elle soit de nouveau jugée devant la cour d'appel de Versailles.

"Depuis le début, cette affaire marche sur des jambes politiques et non pas juridiques", a réagi Me Dominique Tricaud, l'avocat de Mohamed Bourokba, alias Hamé.

"Il faut quand même relever que devant le tribunal, le parquet avait requis la relaxe pour ensuite faire appel de la décision de relaxe et qu'en appel, le parquet général avait requis la relaxe avant de former un pourvoi contre la relaxe", s'est étonné Me Tricaud.

Ce dernier relève également que "la chambre criminelle (ndlr: de la Cour de cassation) a été saisie à un moment où M. Sarkozy, qui pendant une longue période a tenu un discours musclé en faveur de la police, devenait président de la République".

Pour l'avocat, l'arrêt rendu par la haute juridiction n'est donc "pas une très bonne nouvelle pour l'indépendance de la justice".

source : http://fr.news.yahoo.com/afp/20070711/tfr-proces-musique-rap-police-f56f567.html

Justice mon cul !

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Le rappeur Mohammed Bourokba "Hamé", du groupe La Rumeur, maintient qu'à ses yeux, la police bénéficie d'une impunité pour des violences depuis l'époque coloniale et il entend le démontrer malgré l'annulation de sa relaxe mercredi par la Cour de cassation.

Le musicien, poursuivi par le ministère de l'Intérieur pour "diffamation d'une administration publique" en raison de déclarations de 2002 sur l'action de la police, avait été relaxé en première instance comme en appel, mais la plus haute juridiction française a annulé cette décision.


"Je ne me reconnais pas (dans cet arrêt). La Cour a dénaturé mon propos en le réduisant aux jeunes de banlieues", dit-il dans Le Monde daté de vendredi.

Il estime que la violence policière est continue dans l'Histoire. "Depuis l'époque coloniale, il y a une permanence de certaines formes de violences et de brutalités policières qui jouissent d'une immunité et qui visent toujours les mêmes", dit-il.

La Cour de cassation ayant renvoyé le dossier à la cour d'appel de Versailles, pour qu'elle rejuge l'affaire, le rappeur se promet de faire tout pour obtenir gain de cause.

"On va faire venir des familles et des chercheurs qui pourront témoigner et faire éclater la vérité. on va demander plusieurs journées d'audience. Cette histoire me donne encore plus de détermination pour prouver la légitimité de mon propos", dit-il.

Ce dossier, ouvert par Nicolas Sarkozy quand il était place Beauvau, est jugé emblématique par les syndicats de policiers comme par les musiciens.

"Les rapports du ministère de l'Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété", disait le texte de Hamé, publié en avril 2002 dans un fanzine accompagnant un album.

"La justice pour ces jeunes assassinés par la police disparait sous le colossal slogan 'touche pas à mon pote'. La réalité c'est que vivre dans nos quartiers, c'est vivre dans l'humiliation policière régulière", ajoutait-il.

"Hamé" avait été relaxé en première instance en 2004, jugement confirmé en appel à Paris en 2006. Les deux juridictions avaient alors estimé que le rappeur n'imputait aucun fait précis à la police mais se contentait d'émettre un point de vue général sur le rôle de l'ensemble des acteurs politiques et sociaux dans les banlieues ces 20 dernières années.

La Cour de cassation a jugé au contraire qu'imputer des centaines de meurtres impunis à la police constitue bien une diffamation publique.

Il en a dans le crane va ! Il va pas se laisser faire comme ca ! D'ailleur, ils sont justement en train de donner raison à ses textes en agissant de la sorte.
Sinon...ca fait du bien pour une fois de pas voir un article parler d'un rappeur comme je ne sais quoi ! Ils utilisent mm le mot "musicien"..Ca peu paraitre anodin, mais qd mm ! lol

Puis d'façon, qd on sait comment Hamé s'exprime..ils peuvent vraiment pas le faire passer pour un ane !
J'espère juste qu'il s'en sortiras avec cette affaire!

Wesh mon petit univers hiphop du 69 !!!

Bien ou bien ?


Bah voilà, une des raisons pour les quelles on a autant de rappeurs de qualité à 4 sous au niveau lyricale, au niveau politique. Et qu'ils exitent à révolutionner le RAP. Ils ont tous la pression des Sarkosystes, de l'UMP ... il y a qu'à voir la gauche comment, elle se trainait derrière Sarko durant les élections ...


Et depuis quand, la justice est impartiale, objective ... depuis quand, les médias, les journaux le sont aussi ? ... c'est des histoires pour les enfants et les adolescents.


Le rap, la culture hiphop et la culture en générale quand elle montre autre chose, comme la Rumeur, voilà les risques, les pressions, l'oppression. C'est toujours les milieux populaires qui subissent, qui sont apeurés, démoralisés, opprimés !!!


Faut que la roue tourne, faut que la révolte collective des quartiers populaires s'expriment, marre du chomege, marre du niveau de vie qui baisse, marre de la hausse des prix, marre des logement tout pourris. Il y a de l'argent dans ce bled pour régler tout ces problèmes, faut aller le prendre, le contrôler tous ensemble. Etre individualiste, égoïste en milieux populaires, mépriser ses voisins, ses collègues de boulots n'a pas grand intérêt, les tailler à longueurs de journées, les menacer n'a pas d'avenir, faut les convaincre de se serrer les coudes, de relever la tête, que l'union fait la force.


Faut retrouver sa fièrté non pas d'être ISSU de milieux populaires, mais de vivre en milieux populaires, de se battre aux côtés des chomeurs, des ouvriers, des employés, des petits fonctionnaires qui y vivent contre la bourgeoisie qui nous rabaissent, contre les patrons qui nous exploitent ... contre les hauts fonctionnaires qui nous mettent la pression. Faut avoir le courage de s'en prendre à ceux qui sont audessus de nous, qui ont le pouvoir, les responsabilités dans le système capitaliste, qui sont coupables de profiter de ce système.


Si on se serre pas les coudes, si on s'organise pas entre nous, les Hamé, la rumeur auront beau être intelligents, ils se retrouveront isolés, sans soutient, sans support à la merci des idées réactionnaires, de l'oppression des chefs de l'industrie du disque, des chefs politiques de la bourgeoisie... ils tomberont en prison et seront eux aussi victimes des bavures policières. Pour les amateurs de OZ ou de THE SHIELD, vous voyez comment on assassine rapidement, facilement les hommes et des femmes trop gênants, tout ça pour que le système policier et carcérale tout pourris persévère.


Il faut qu'on retrouve cette culture : qu'on appartient à une classe, qu'on représente une classe sociale, politique ... les bourgeois, les petits bourgeois nous le rappellent tous les jours, et nous on fait mine de pas comprendre ce qu'ils veulent dire, ce qu'ils font, on voudrait juste s'incruster, squatter parmi eux ... on dis qu'ils ont raisons, ils sont exemplaires même, parcequ'ils ont plein de diplômes, qu'ils sont bien élevés, qu'ils savent ce qu'ils disent, qu'ils disent la vérité. Il y a une autre intelligence, il y a une autre culture, et la vérité c'est pas leurs illusions, leur beau parlé, leurs reportages, leurs films, leurs clips bien léchés ... c'est ce que Hamé et la Rumeur devrait nous faire comprendre.


voilà ...


A+

Es-tu satisfait du traitement de l’affaire par la presse ?

Hamé : Oui, il m’a satisfait. Après les gens écrivent ce qu’ils veulent et ça ne nous appartient pas… Cependant, favorable ou pas, ce que je constate c’est que notre affaire a eu moins de retentissement dans les grands médias de masse - notamment la télévision. Aucun 20 heures n’a couvert cette affaire ; je me suis demandé pourquoi, parce qu’on a tout fait pour que les gens soient au courant - notamment en bombardant l’AFP de dépêches. Peut-être que c’est parce qu’on n’est pas dans l’affiche très manichéenne, avec d’un côté les sauvageons qui insultent, et de l’autre les gentils policiers qui ont un travail dur et dont l’honneur est bafoué. La problématique était plus complexe que ça, trop complexe pour certains médias. On a apporté la preuve qu’il y avait des centaines de morts au passif de la justice française sans que les assassins aient été inquiétés. Ce débat n’avait pas aujourd’hui à atterrir sur la place publique - je veux dire la vraie place publique, c’est-à-dire la télé, le vrai média qui bourre le mou des gens.

Tout ca pour dire que toutes les mouilles de la Rumeur ont une gamberge de malade ils se laisseront pas abattre par ce genre d'personne je m'inquiète pas du tout pour Hamé.

C'est claire, ces mecs la peuvent faire bouger les choses, ékoué et hamé sont vachement diplomés et intelligents et en plus de ca ils disent les choses haut et fort, si la justice les poursuis ils porteront leurs couillent quoi qu'il en soit.

Wesh mon petit univers hiphop du 69 !!!

Bien ou bien ?


En fait faut continuer à en parler, ici, partout sur le net et surtout dans la réalité. Non seulement de Hamé et de la Rumeur mais aussi de tout ceux qui défendent ce genre d'idées radicales, voir révolutionnaires. Le silence, l'indifférence pour les bavures policières, ou dans les prisons ça serait allé dans le sens du mépris que les classes dominantes entretiennent.


Au fait si je parle de la difficulté de se battre contre le pouvoir en place, c'est pas innocent ... "Hurricane Carter", "Au Nom du père" ce sont des films, mais vraiment proches de la réalité. Aujourdhui sous l'air Sarko, l'air de droite anti-populaire, faut rester évéillé, alerte, en état d'urgence, approffondir nos connaissances pour pas se faire rouler. L'avenir nous réserve plein de luttes.


En fin voilà ...


A+

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La chambre criminelle de la Cour de cassation de Paris, présidée par Bruno Cotte a annulé mercredi 11 juillet la double relaxe obtenue par le rappeur Hamé, leader du groupe La Rumeur, en première instance en 2004 et confirmé en appel à Paris en 2006. L'artiste était poursuivi directement par Nicolas Sarkozy, alors place Beauvau, avec une étrange constance, sous le chef d'accusation de "délit de diffamation publique envers la police nationale". Le dossier est renvoyé devant la cour d'appel de Versailles, et sera probablement rejugé en début d'année 2008. Une forme de harcèlement judiciaire sous pression désormais de l'Élysée, représentant 20/100 de l'électorat d'extrême droite, symbole dramatique d'une accélération très nette de la lepénisation des esprits.

La censure s'est abattue sur l'article de Hamé intitulé "L'insécurité sous la plume d'un barbare" in La Rumeur Magazine numéro 1, accompagnant la sortie du premier album du groupe. Ceci suite à une plainte connexe de la radio commerciale Skyrock, outrée par un texte virulent de son acolyte Ekoué et plus globalement par l'influence contestataire de La Rumeur dans le milieu hip hop. Même s'ils se voient parfois obligés d'y consentir pour vivre, visiblement, leurs critiques du marketing et de la promo spectacle ont dérangé les apôtres d'un rap formaté à la sauce business. L'esprit subversif et underground à l'origine des mouvements populaires ne concorde pas avec l'ordre établi. Média et politiques s'unissent donc contre la liberté de ton et l'impertinence de ces jeunes artistes diplômés et revendicatifs.

Hamé dénonce principalement dans ses écrits la permanence des crimes répressifs des agents de l'Etat depuis l'époque coloniale, particulièrement sur les populations issues de l'immigration, appauvries par l'exploitation capitaliste et industrielle. «Les rapports du ministère de l'Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété», avait-t-il notamment écrit en avril 2002, dans le fanzine incriminé.

Sa démarche s'inscrit à la suite des nombreuses études et travaux universitaires de sociologues tel Loïc Wacquant et d'historiens comme Maurice Rajsfus, dans le domaine pénal et répressif. Ses propos se référent par exemple aux victimes du 17 octobre 1961 (manifestation d'Algériens violemment réprimée à Paris) en passant par le décès emblématique de Malik Oussékine en 1986, jusqu'à des bavures plus récentes qui ensanglantent la mémoire collective des quartiers populaires.

Maurice Rajsfus avait souligné lors de la défense du prévenu en 2004 que «175 décès des suites d'une intervention policière étaient survenus entre 1977 et 2002». Parmi ces décès, «on trouve une majorité de jeunes d'origine maghrébine»,avait-t-il relevé. Pour un autre témoin de la défense, Fabien Jobard, chercheur en sociologie au CNRS, le débat devrait se focaliser sur «l'opacité de l'institution policière» concernant les bavures. «Comment s'étonner de l'outrance des propos du rappeur lorsque de l'autre côté, on ne trouve que le déni ?», s'était-il interrogé.

Le pouvoir dominant, à l'idéologie sécuritaire cherche à contrôler toutes les formes de contestation et donc à faire taire le travail historique essentiel concernant les violences policières. Hamé ajoute : «La justice pour ces jeunes assassinés par la police disparait sous le colossal slogan "touche pas à mon pote". La réalité est que vivre aujourd'hui dans nos quartiers c'est avoir plus de chance de vivre des situations d'abandon économique, de fragilisation psychologique, de discrimination à l'embauche, de précarité du logement, d'humiliations policières régulières».

Divers soutiens s'organisent actuellement pour défendre la liberté d'expression de Hamé et de tous les artistes en proie à l'arbitraire des autorités. Car les libertés publiques se voient compromises davantage de jours en jours. Suivant la politique réactionnaire de George Bush et des faucons US, Nicolas Sarkozy, passé depuis à l'Élysée est plus soucieux du bien être de la haute finance que des droits de la plupart des citoyen(ne)s.

Si comme de nombreuses familles et chercheurs, tu partages ce sentiment que la vérité et la justice sont bafouées, notamment vis à vis des populations stigmatisées les plus pauvres, cibles faciles de la brutalité des forces de l'ordre, n'hésites pas à relayer cet appel citoyen favorable au groupe La Rumeur. Une chaîne de soutien peut s'organiser sur Myspace et internet, avant les prochains recours, comme la Cour européenne des Droits de l'Homme. Nous avons le devoir de témoigner pour les victimes et que cesse l'immunité des assassins et responsables politiques liés à l'Apartheid social dans nos cités précarisées.

Ajoute ton nom ou pseudo à cet appel : oui, je soutiens Mohamed Bourokba, dit Hamé du groupe La Rumeur, en procès contre les autorités répressives, son droit à exprimer le refus des violences policières et de toute brutalité venant des forces de l'ordre, le souhait de voir enfin jugés des meurtres restés trop longtemps impunis. De même, tu peux signer la pétition sur leur site web :

Nous artistes, intellectuels, et citoyens, nous déclarons solidaires du groupe de rap La Rumeur, poursuivi avec acharnement et malgré deux relaxes, depuis cinq ans par le ministère de l'intérieur pour avoir publié un texte mettant en cause les violences policières depuis plusieurs décennies en France.

Nous le faisons au nom du principe fondamental de la liberté d'expression. Mais aussi parce que nous estimons qu'il est urgent que s'ouvre enfin un débat sans tabou sur les pages sombres de l'histoire de la police française.

La justice doit reconnaître qu'il n'est pas diffamatoire de revenir sur les massacres d'octobre 1961, de Charonne, ou les bavures commises depuis les années 80.



Allez sur le site officiel pour signer votre soutients

www.la-rumeur.com

Voilà ce que j'ai recu d'nu de mes contacts sr myspace.. Et que j'ai moi mm fait tourner à tous mes contacts, et ainsi de suite