houla attention je dis pas que le rap est homophobe dans sa généralité, ni même que along le soit, je le connais pas assez pour savoir, mais ce qu'il dit est réactionnaire et très normatif je trouve.
L'enfant, je sais pas pourquoi ce serait plus compliqué d'être élevé pas 2 hommes ou 2 femmes que par 1 homme et 1 femme... et entre nous la psychologie c'est de la merde, puisque ça établis des normes, et si t'établis des normes tu créer des catégories d'hors-normes donc potentiellement de la souffrance chez l'individuE étiquetté hors-normes (et auquel on ordonne de se rapprocher de la norme, donc de se contredir dans ce qu'il est, donc souffrance), mais bref c'est pas le sujet.
Un enfant se construit en prenant des références de comportement et d'attitude dans tout l'espace social qu'il cotoie donc bien au delà de la famille : l'instite, le prof, les amiEs des parents, etc etc...donc une multiplicité de "référents" masculin et féminin...
Du reste est-ce que tous les enfants de couple hétéros sont hétéros ? non.
est-ce que tous les enfants d'homos sont homos ? non.
On fait quoi des orphelins ?
Quand est-il de ceux/celles qui n'ont qu'un parent ?
On demande l'avis des psy, et après ?
Pour moi c'est un faux débat, c'est avant tout une vision moraliste (je dis pas que c'est la tinne mais ça relève un peu de ça) de "la famille" : papa maman les enfants et médor...tristesse...
autrement pour revenir au sujet :
Ne pas passer par les urnes, c'est s'inscrire dans une critique
radicale de toutes les formes de pouvoirs.
L'abstentionnisme, un acte politique.
Par Pierre BANCE
QUOTIDIEN : mercredi 7 février 2007
Par Pierre Bance directeur de la publication de Droit et Société.
Peu importe que le président de la République soit de droite ou de
gauche. Pour résister à l'hégémonie néolibérale, l'essentiel n'est pas
de voter mais de lutter. Lutter contre le pouvoir, quel qu'il soit, car
il corrompt les mieux intentionnés. Lutter pour l'émergence d'une
société plus juste, plus libre et, pourquoi pas, égalitaire. Toutes les
expériences socialistes de gouvernement, en France et ailleurs, sont des
échecs au regard du socialisme. Ne parlons pas des dérives du communisme
d'Etat. Quant à la gauche antilibérale, elle a montré combien les
stratégies électoralistes sont destructrices de l'action collective.
Alors, faut-il rêver de prendre le pouvoir ou agir pour le rendre
inutile , plutôt que de nous trouver en situation d'incapables majeurs
pour avoir délégué notre autonomie de décision à un président, un
député, un maire ? Tous incontrôlables et incontrôlés, utilisons nos
intelligences et nos compétences multiples pour organiser les luttes
économiques et sociales. /«Agir au lieu d'élire» /est un slogan qui fait
son chemin partout dans le monde. Qui ne l'a compris, ici, avec la
révolte contre le CPE menée par une foule certes peu structurée mais
autonome et déterminée, derrière laquelle couraient politiciens et
bureaucrates, toujours prêts à récupérer le mouvement, à négocier en son
nom ! Au-delà de l'action au quotidien, par l'éducation, par la
formation, par un fonctionnement et une pratique antiautoritaires, par
une discipline collectivement voulue et respectée, le mouvement social
organisé préparera une société sans exploitation qui remplacera, par la
démocratie directe, la démocratie représentative ou sa doublure, la
démocratie participative.
L'abstention politique n'a donc rien à voir avec la /«démocratie
impolitique» /décrite par Pierre Rosanvallon. Pour beaucoup
d'abstentionnistes, leur prise de position n'est pas une simple
protestation mais s'inscrit, bien au contraire, dans un projet politique
: celui d'une critique radicale de toutes les formes de pouvoir et de la
construction d'un autre futur ne passant pas par les urnes.
Il est rassurant, et de l'ordre de la pensée unique, de mettre
l'abstentionniste au rang de l'incivique, du populiste ou de l'utopiste,
alors que, souvent il milite pour des causes autrement engageantes que
de mettre un papier dans une boîte pour désigner, sur une longue
période, un mandataire sans mandat. Est-il incivique de ne pas se
résigner, de penser que l'on peut subvertir la société par sa propre
activité sociale plutôt que se complaire dans la passivité électorale ?
L'irresponsabilité n'est-elle pas, par exemple, de faire croire aux
jeunes des banlieues qu'ils trouveront la solution de leurs problèmes
par le vote ? Est-il populiste de douter du parlementarisme ? Le
populisme comme le fascisme se nourrissent toujours à la mamelle
électorale. Est-il utopique de rêver encore de la Sociale ? Moins que de
croire en un dieu, en un sauveur ou une sauveuse suprême ; pas plus que
de se satisfaire d'une fiction de représentation pour vaincre
l'injustice. Refuser d'exercer son droit de vote, c'est casser la
légitimité du pouvoir fondée sur un épisodique lien électoral et
affirmer sa souveraineté individuelle dans un avenir collectif.
Il y aura bientôt cent cinquante ans, la Première Internationale
proclamait que l'émancipation des travailleurs serait l'oeuvre des
travailleurs eux-mêmes. Le mot d'ordre est toujours actuel, plus vrai
encore. A travers la planète, les travailleurs victimes du capitalisme,
comme la composante autogestionnaire du mouvement altermondialiste, ne
pensent pas autrement quand ils entrent en résistance contre l'hégémonie
néolibérale. Le capitalisme triomphant sera éternel si l'histoire se
fossilise dans l'urne !
http://www.liberation.fr/rebonds/233473.FR.php
Libération
et c'est pas moi qui le dit !!